السبت، 12 سبتمبر 2009

Démographie

Article détaillé : Démographie du Maroc.

La plupart des Marocains sont Amazigh et musulmans sunnites de rite malékite. De récentes études montrent cependant que dans leur majorité les Marocains sont de souche amazigh, aujourd’hui les berbérophones sont estimés à environ 40 %de la population. Les premières conquêtes musulmanes au Maroc datent du VIIe siècle mais l’installation de tribus arabes se fit surtout à partir du Xe siècle.

La comparaison de l’apport démographique arabe et des populations berbères, déjà présentes, laisse penser que ce phénomène fut principalement linguisto-culturel avec l’arabisation et l’islamisation. Ceci explique la majorité arabophone du pays. De plus, un second apport de populations arabophones se fit au XVe siècle avec l’expulsion des morisques d’Espagne appelée la limpieza de sangre, ce qui amplifia le processus d’arabisation.

Enfin la traite des Noirs, commencée au VIIIe siècle, ne s’acheva qu’avec la colonisation au XXe siècle et contribua de manière non négligeable au métissage de la population. Après la création de l’État d’Israël, la minorité juive du Maroc a quitté le pays. Aujourd’hui il reste environ 3 000 juifs au Maroc.

La plupart des étrangers vivant au Maroc sont des Français et des Espagnols et depuis peu des ouvriers chinois venant travailler dans le secteur du bâtiment, principal vecteur du développement du Maroc. De plus en plus de retraités européens viennent vivre au Maroc, en particulier à Marrakech.

L’école est obligatoire au Maroc pour les enfants de moins de quinze ans. Grâce aux efforts de l’État, beaucoup de montagnards et de campagnards vont à l’école. Le taux d’analphabétisation dans le pays est de 37 %. Il existe quatorze universités publiques (gratuites) au Maroc comprenant 230 000 étudiants et une université payante (publique) Alakhawayn. Le Maroc compte aussi un grand nombre de grandes écoles tels que l’École Mohammadia d'Ingénieurs (EMI), Institut National de Statistique et d'Economie Appliquée (INSEA), École nationale d'industrie minérale (ENIM), l’École Hassania des Travaux Publics (EHTP), l’ISCAE, les ENCG (établies à Agadir, Casablanca, Marrakech, Settat, Tanger...)
Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Populations données en milliers d’habitants.

population : 34 957 175 habitants :

population citadine : 19 463 634 soit 55,1 % de la population totale,

population rurale : 15 428 074 ruraux ;

densité : 47,51 hab./km² ;

espérance de vie moyenne : 71,22 ans (en 2007)

espérance de vie des hommes : 70,88 ans (en 2007) ;

espérance de vie des femmes : 74,67 ans (en 2007) ;

taux de croissance de la population : 1,528 % (en 2007) ;

taux de natalité : 29,64 ‰ (en 2007) ;

taux de mortalité : 3,54 ‰ (en 2007) ;

taux de mortalité infantile : 21,85 ‰ (en 2007) ;

taux de fécondité : 4,52 enfants/femme en (2008) ;

taux de migration : - 0,82 ‰ (en 2007).

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Émigration

En 2008, la diaspora marocaine est de 5 200 000 individus répartis très inéquitablement sur les cinq continents[63]. Un peu moins de 85 % des résidents marocains à l'étranger (RME) résidaient alors sur en Europe. En 1er, la France abritait 34 % de la communauté des expatriés marocains soit 1 943 970 individus dont les 31 % en Ile-de-France (précisément en Hauts-de-Seine et Yvelines). Vient en second l'Espagne avec 917 132 RME, suivie de Italie avec 710 105, avec suivie des Pays-Bas et de la Belgique où réside majoritairement une population à dominante rifaine, tous trois flirtant avec la barre symbolique des 500 000 individus. L'Allemagne et les États-Unis totalisent respectivement 140 000 et 250 000 RME. On notera par ailleurs la faiblesse de ces chiffres s'agissant des pays du monde arabe. Seule la Libye tire son épingle du jeu avec une communauté de 120 000 Marocains.

L'Algérie quant à elle abrite plus un peu moins de 80 000 Marocains, chiffre nettement inférieur à celui d'avant la désormais fameuse Marche Noire où Boumediene raflait et expulsait du territoire 360 000 Marocains installés sur les terres d'Algérie depuis des siècles et ce en réponse à la Marche Verte de Hassan II.

En raison de sa forte proximité de l’Europe, et de la présence au nord du Maroc des enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, le Maroc est souvent victime de l’immigration clandestine avec des milliers de clandestins en transit ou en partance pour l'Europe.

En 2007, selon les autorités marocaines, le démantèlement de plus de 580 réseaux mafieux spécialisés dans l’immigration clandestine a permis l’arrestation de 88 580 candidats à cette immigration illégale (dont 8 440 marocains et 21 140 extra-nationaux, originaires pour la plupart de pays subsahariens).

Médecins sans frontières, l’organisation non gouvernementale travaillant sur le terrain, dénonce, elle, le fait que les migrants en transit sur le territoire marocain soient malmenés ; ces migrants sont en effet arrêtés et jugés arbitrairement, sans avocat pour leur défense, sans interprète de la langue arabe, langue que souvent ils ne comprennent pas.

En marge de ces phénomènes, il existe au Maroc une importante communauté algérienne issue notamment des vagues d'exil datant de la période coloniale (ces vagues concernent aussi la Tunisie). D'autre part, le Maroc accueillait en 2007 une communauté d'expatriés Français de l'ordre de 120 644 individus. Enfin, les divers protocoles d'accords culturels signés avec de nombreux pays africains et portant notamment sur l'octroi de bourses d'étude ont permis au Maroc d'accueillir en 2007 une communauté de 9500 étudiants subsahariens (chiffre représentant 70 % de l'ensemble de la communauté estudiantine étrangère). Le Maroc est le 3e pays ou le trafic de drogue en tout genres se fait d'importance, le trafic de drogue est souvent dirigé par des personnes qui font partie du grand banditisme de drogue de Casablanca à Tanger et travaille en collaborations avec les traficant d'origine marocaine des pays européens France, Italie, Pays Bas, Belgique ou même Espagne. Les jeunes issue de l'immigrations sont un grand nombre a retourné au Maroc pour se fournir en stupéfiant.

Gastronomie

Le couscous et le tajine sont deux plats très répandus dans la cuisine marocaine et sont considérés comme des plats traditionnels de cette région. Ils sont préparés à base de viande de mouton ou poisson et de légumes variés. Durant les fêtes, on mange d'autres plats typiquement marocains : les pastillas (prononcé bastela).

Musique

Article détaillé : Musique marocaine.

La musique au Maroc est très diversifiée et se compose de quatre grands groupes ou familles de musique : la musique berbère (amazigh), la musique africaine, la musique internationale, la musique hassanie des régions du sud et la musique Arabe.

Chaque groupe est lui-même constitué de sous-groupes. Ainsi la musique arabe au Maroc est-elle constituée de musique arabe moderne influencée par la musique arabe contemporaine du reste du monde arabe (Algérie, Égypte, Liban, Syrie, etc.), la musique arabe du terroir (populaire) propre à chaque région du Maroc, généralement chantée en arabe dialectal de chaque région, la musique « classique » arabo-andalouse, elle-même composée de sous-groupes de Fès, Rabat, Tétouan, Oujda (gharnati) etc. et la musique Allaoui Raï de la région d’Oujda trouvant sa source à proximité de la frontière algérienne (oran, tlemcen, saîda).

La musique amazigh (berbère) est, elle aussi, divisée en sous-groupes, généralement suivant les diverses régions et parlés : amazigh, tachelhite, tarifite, etc. Cette musique est aussi divisée en « moderne » et « traditionnelle ».

La musique afro-marocaine, connue sous le nom de Gnaoua est propre à la région de Marrakech, Essaouira ainsi que le sud du Maroc, les paroles sont soit en arabe, en amazigh ou en un mélange afro-arabe.

Enfin il existe une nouvelle génération de jeunes, qui crée une musique qui synthétise l’esprit marocain aux influences venues du monde entier (blues, rock, metal, reggae, rap marocain, etc.). Un des évènements les plus importants de cette scène « underground », est le Boulevard des Jeunes Musiciens qui a lieu tous les ans à Casablanca et qui rallie la jeunesse marocaine dans un même événement culturel.

Religion

Articles détaillés : Religion au Maroc et Juifs du Maroc.

La religion la plus représentée est l’islam, qui regroupe 98,7 % des croyants. Le judaïsme et le christianisme (ce dernier reste principalement constitué par les résidents européens) suivent avec respectivement 0,2 % et 1,1 %. Le Maroc est aussi le pays arabe ayant le plus de juifs, on en comptait environ 280 000, aujourd'hui environ 1 000 000 de juifs d'origine et de souche marocaine vivent en Israël.

Sports

Article détaillé : Sport au Maroc.

Le Maroc s’illustre dans de nombreux sports au niveau continental et mondial et constitue la locomotive du développement du sport du continent africain et du monde arabe. À titre d’exemple, l’augmentation à cinq du nombre de pays africains à représenter l’Afrique au mondial du football grâce aux bonnes prestations que le Maroc a réalisées ces 3 dernières décennies dans le football et également dans d'autres compétitions internationales telles que l’athlétisme, la motomarine, le taekwondo, la
Hicham Arazi

boxe thaïe, etc. Voici quelques sportifs et équipes ayant marqué le sport marocain :
Hicham Arazi



L’athlétisme :
Hicham El Guerrouj est double médaillé d’or des jeux Olympiques de 2004 sur 1 500 m et 5 000 m et détenteur du record du monde du 1 500 m en 3'26"00.
Said Aouita a réussi à battre les records du monde du 1 500 m et du 5 000 m en 1985. Il détient encore le record olympique sur 5 000 m en 12'58"39.
Nawal El Moutawakel, la première femme arabe et africaine à se hisser à ce niveau de compétition et par la même occasion casser tous les tabous dans les pays émergents.
Khalid Skah, Nezha Bidouane, Hasna Benhassi et Jaouad Gharib se sont aussi illustrés dans des courses de fond ou de demi-fond.
Le football, le sport national par excellence :
La sélection nationale s’est qualifiée pour les coupes du monde de football de 1970, de 1986 et s’est qualifiée aux huitièmes de finales et devient le premier pays arabe et africain à atteindre ce stade de compétition, puis 1994 et enfin celle de 1998. Elle a gagné la Coupe d'Afrique des nations de football 1976 en tant que premier pays maghrébin et a fini finaliste de l’édition de 2004. En 2007, Henri Michel revient au poste d'entraineur des Lions de l'Atlas après une période d'incertitude avec, néanmoins, la qualification pour la Coupe d'Afrique des Nations 2008.
L’équipe de football juniors a été classée 4e au dernier mondial organisé aux Pays-Bas
L’équipe olympique de football s'est qualifiée plus de six fois aux jeux olympiques
Le Raja de Casablanca qui a été le premier club arabe et africain à se qualifier à la coupe du monde des clubs, le Wydad de Casablanca, les FAR de Rabat et le KACM de Marrakech ont gagné à plusieurs reprises des compétitions continentales et régionales tels que la Ligue des Champions de la CAF et arabes, la Coupe de la CAF (anciennement Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupe), la Supercoupe d'Afrique, la Coupe afro-asiatique de football (abandonnée après la création du Coupe du monde des clubs)
Le tennis :
Younès El Aynaoui est quart de finaliste de l’Open d'Australie en 2000 et 2003 puis à l’US Open en 2002, 2003. Son meilleur classement est de 1er mondial pendant une semaine, après sa victoire au tournoi de Doha.
Hicham Arazi a été classé 22e meilleur joueur mondial le 5 novembre 2001 tandis que Karim Alami a été 25e le 15 mai 2000.
Les sports de combat :
Mustapha Lakhsem est un des plus grands champions du monde au kickboxing et full-contact et il est 8 fois champion du monde.
Badr Hari (né le 8 décembre 1984) est un Kickboxeur marocain de K-1